C’est l’une des plus belles voix de la saison 2 de « The Voice ».
Ce marseillais d’origine, Vitrollais de cœur et parisien d’adoption qu’est Benjamin Bocconi a été évincé de la tournée, par son coach. Bon nombre d’entre nous n’ont pas compris cette élimination car des artistes de cette envergure, on aimerait en voir beaucoup plus souvent sur les plateaux ou sur scène ! Il a tout pour se tailler une place de choix parmi tous ces nouveaux artistes francophones. Il a la technique vocale, la présence scénique, la passion dévorante de son art… Que lui demander de plus aujourd’hui ? D’être présent sous les dieux projecteurs, tout simplement. C’est accompagné de Looping, son chien, que nous l’avons rencontré pour recueillir ses impressions sur l’émission, son parcours, ses projets… Il nous parle en toute sincérité et évoque avec franchise ceux qui l’entourent et le soutiennent… Entretien.
Vous avez été contacté par Bruno Berberès pour passer le casting « The Voice ». Quelle a été votre principale motivation pour vous inscrire à l’émission alors que vous n’êtes pas tourné vers la téléréalité ?
C’était pour moi, l’occasion de faire une émission de télévision qui me plaît contrairement aux autres émissions qui ne me ressemblent pas. « The Voice » est une émission valorisante, prestigieuse pour nous les artistes, c’est celle qui met le plus en valeur les chanteurs et qui respecte l’artiste. Je n’ai pas hésité une seconde. Même si Bruno Berberès ne me l’avait pas proposé, j’aurais certainement appelé pour y participer.
N’avez-vous pas été tenté de présenter vos maquettes à un label participatif comme My Major Company plutôt qu’à la télévision ?
C’est faisable, mais à l’heure actuelle c’est vraiment beaucoup plus compliqué. Profiter d’une visibilité comme le permet l’émission « The Voice » est une chance pour un artiste. On s’éclate sur l’émission ! Et chanter « Quand on a que l’amour » sur TF1, c’était un rêve ! C’est un standard et quel chanteur ne rêve pas de faire une prestation comme celle-ci ! A la fois, on se fait plaisir et à la fois on est visibles par des milliers de téléspectateurs! De ce fait, l’émission ouvre des opportunités plus facilement
Pourquoi avoir choisi Florent Pagny plutôt que Garou ?
J’ai choisi Florent Pagny parce qu’il a été le plus convaincant sur le moment. J’ai ressenti un feeling entre nous et aussi, son univers artistique m’attirait davantage. Je pense que si j’avais voulu être stratégique, sur le moment, j’aurai pris Garou. Et j’ai écouté mon cœur et donc c’était Florent Pagny ! J’ai bien fait même si l’issue n’est pas celle que j’aurais souhaitée, je ne regrette pas mon choix !
Son professionnalisme vous a-t-il apporté un atout supplémentaire qui vous servira dans votre carrière ?
C’est quelqu’un de simple dans son raisonnement et qui ne se prend pas la tête. Il est assez “cash” quand il donne des informations, il ne passe pas par quatre chemins et c’est quelque chose que j’aime bien aussi chez lui. Il a toujours vécu de la musique ! Son arme fatale, c’est sa voix. C’était très intéressant de pouvoir travailler avec lui, de découvrir le personnage tel qu’il est. C’est un artiste talentueux et nous avons eu l’occasion de chanter ensemble sur le dernier prime. Il ne m’a pas énormément apporté artistiquement parlant car nous ne nous sommes pas assez fréquentés pour ça mais il m’a donné des conseils, de très bons conseils et je suis content d’avoir pu faire l’émission avec lui.
Malgré tout, auriez-vous pu être tenté par « Nouvelles stars », « stars Academy » ?
Non, je n’aurais pas souhaité participer à ces émissions-là. Je pense que les artistes ne sont pas traités de la même façon, ne sont pas mis en valeur de la même façon. C’est plus de la télé pour faire de la télé ! « The voice » est beaucoup plus intéressant artistiquement, plus valorisant en termes d’images et nous sommes pratiquement tous des professionnels. Nous sommes jugés sur la voix uniquement et non sur le physique ou la personnalité de l’artiste. Moi, je n’ai pas une personnalité extravagante par exemple. Ce qui m’a amené jusque-là, c’est ma voix, ce n’est pas ce que je peux faire ressortir à l’écran ou le buzz que je pourrais réaliser. D’ailleurs, je n’apparais pas beaucoup dans les bonus de TF1. Je sais très bien que je ne fais pas rigoler la galerie, mon but premier était de montrer l’étendue de mon talent artistique et vocal. Et en sortant de ces émissions-là, nous n’avons pas la même image que celle de « The voice » et j’ai aussi pensé à l’après…
Le fait de connaître certains candidats vous permet-il d’être plus détendu entre vous ? D’échanger des conseils entre-vous avant les primes ?
(rires). Il faut savoir quand même qu’avant tout c’est une compétition ! Même si il n’y a pas de guerre entre-nous, c’est sûr ! Mais on reste conscient que l’on doit défendre sa place et que c’est nous ou les autres ! Même si on s’entend bien et que je suis ami avec Nuno Resende qui était mon adversaire principal. On aurait adoré faire la tournée ensemble mais on savait très bien que ce serait lui ou moi ! Parce que Florent Pagny voulait garder Diese, une fille, pour la tournée. Même si l’on est ami et que l’on s’aime, nous sommes en compétition. Oui, on essaie d’échanger mais sur le moment cela reste compliqué. La relation, à ce niveau-là de l’émission, est tendue, il faut être sincère.
Quel est votre parcours musical : cours de chant, conservatoire ?
Mon parcours est le piano, le solfège ainsi que le conservatoire de chant lyrique à Marseille. J’ai commencé par le gospel tout petit puis ensuite j’ai voulu faire du lyrique pendant deux ans et cela ne m’a pas plu. Ensuite, je me suis dirigé vers la variété. Je suis entré dans les plus grands orchestres de la région PACA. J’ai pu faire des centaines de dates un peu partout dans la région. Je me suis un peu formé comme ça, sur scène avec les orchestres en interprétant les chansons d’autres artistes. Après cette expérience, je me suis orienté vers le piano bar puis un jour, j’ai reçu un mail de Pascal Obispo en personne me demandant si je voulais monter à Paris pour le rencontrer. Il avait vu sur youtube une vidéo où j’interprétais « l’envie d’aimer » et recherchait des artistes pour sa comédie musicale « Adam et Eve ». Et tout est parti de là ! Je suis monté à Paris, j’ai intégré la comédie musicale puis à la fin de cette aventure, j’ai enchainé avec « The Voice ».
Qu’est-ce qui a déclenché en vous l’envie de devenir artiste ?
Cela se fait naturellement ! Je pense que j’avais ça dans les gênes depuis toujours. Je suis monté sur scène pour la première fois à 13 ans et à partir de ce moment-là, je n’ai plus arrêté. J’avais un don de la nature qui a fait que je devais le faire partager et en faire profiter la famille en premier, puis le public qui en redemandait. J’ai eu des contrats. A partir de là, c’est que j’étais fait pour vivre de ma passion… donc j’ai continué en ce sens.
Lorsque vous chantez, c'est toujours en finesse, on a vraiment l'impression que vous ne forcez jamais votre voix, et pourtant vous montez très haut dans les aigus. Est-ce le fruit d'un long travail ou est-ce votre naturel vocal ?
(rires). J’ai quand même travaillé ma technique vocale même si au départ j’avais des capacités ! L’expérience m’a apporté énormément, cela fait plus de dix ans que je chante professionnellement. Et sur l’émission, il faut montrer toute notre étendue vocale, nos techniques. Je ne fais pas ça tout le temps ! Florent Pagny aime bien les envolées, les aigüs. Il aime bien les graves aussi, et c’est particulièrement ce qu’il aime beaucoup chez moi. C’est quelque chose que je possède et que les autres candidats n’avaient pas. J’en ai donc beaucoup joué. J’ai essayé de montrer tout ce que je savais faire pour aller le plus loin possible.
Vous avez été le coup de cœur de Lara Fabian. S'est-elle manifestée depuis votre élimination pour vous soutenir ou pourquoi pas envisager une collaboration le temps d’un duo ?
Je peux dire qu’elle m’a apporté son soutien tout au long de l’aventure et qu’elle m’a appelé lorsque j’ai été éliminé du jeu. Elle m’a dit qu’elle avait eu un chemin très difficile, qu’elle avait été souvent bafouée, incomprise dans son univers artistique donc qu’elle avait pris beaucoup de claques. Elle m’a encouragé, m’a assuré que je que je ne déméritais pas, que j’avais fait ce qu’il y avait à faire et m’a affirmé que je devais continuer. Pour le reste, on verra par la suite (sourires).
Vous interprétez à deux reprises des chansons du répertoire de Jacques Brel « La quête » sur les battles et « Quand on a que l’amour ». Pourquoi ce choix ?
« La quête », c’est un hasard. C’est un choix de Florent Pagny. C’était pour moi, une superbe surprise car j’adore cette chanson et je la chante depuis quelques années. Pour « Quand on a que l’amour », c’est moi qui ai proposé ce titre à la production en leur disant que je souhaitais chanter une grande chanson française. Je sais que l’on ne peut pas chanter deux chansons du même artiste mais j’avais très envie d’interpréter ce titre. Même si Florent Pagny l’a déjà enregistré sur un album, même si c’est très compliqué de chanter ce titre sur TF1 parce que ce n’est pas ce que la jeune génération attend forcément ! Et je pense que j’ai bien fait de faire ce choix car les gens ont été touchés par cette chanson. Qui ne peut pas être touché par « Quand on a que l’amour » ? La production a donc accepté, TF1 également qui devait valider notre choix et mon coach également. Il était très content de ce choix. Pour moi, c’est une victoire, une chance ! Et cet instant-là, restera des années en moi… ça restera l’un des plus beaux souvenirs avec le tableau. Je suis satisfait de ce que j’ai fait même si je suis sorti. Pour moi, je suis sorti en beauté. Tout ce que je voulais, c’était chanter convenablement cette chanson et profiter un maximum car je savais que je sortirai ce soir-là.
Et que représente pour vous Jacques Brel ?
Jacques Brel, c’est mon enfance. Quand j’ai chanté pour la première fois « Quand on a que l’amour » je devais avoir 12 ans, et à l’époque, c’était assez compliqué car pour la chanter il faut avoir une certaine maturité, il faut avoir connu l’amour. Il fait aussi parti des chanteurs que ma famille admire. C’est toute mon histoire ces grands chanteurs-là. C’était un défi pour moi aussi car cette interprétation prouve qu’à mon âge je pouvais faire parler le texte de Jacques Brel, transmettre de l’émotion…
Quel est le chanteur qui vous touche le plus ou qui a été votre modèle ?
Je suis très variétés françaises, beaucoup plus que variétés internationales. J’aime beaucoup les crooners internationaux comme Franck Sinatra ou plus récemment Mickael Bubblé. Dans les artistes francophones, j’écoute beaucoup Jacques Brel, Charles Trenet, Francis Cabrel. Tous ces artistes-là m’ont nourri et ont bercé ma culture musicale. Ce sont des artistes qui m’inspirent mais j’ai aussi envie de faire quelque chose de plus pop, de plus moderne parce que je vis avec mon temps. Je m’inspire de ces artistes car ils m’ont porté artistiquement jusqu’à maintenant et j’ai envie de poursuivre dans cette lignée…
Qui a eu l’idée d’inviter Fauve Hautot sur votre dernière prestation ?
Il faut savoir que Fauve est une habituée des plateaux de TF1. C’est un peu comme chez elle ! La production a eu cette idée-là et elle a accepté. On ne savait pas comment présenter la chanson. On voulait rester sobre et ne pas en faire trop car c’est un morceau intime. Moi, j’avais dit que je souhaitais juste une douche de lumières sur moi. Puisque nous avons le droit de donner notre avis sur la mise en scène. La production est à notre écoute et c’est aussi quelque chose d’important pour nous. Et ils m’ont dit qu’ils avaient pensé à une danseuse, juste une danseuse. J’ai trouvé que c’était une excellente idée et quand ils m’ont dit que la danseuse avait accepté, ils m’ont dévoilé son identité et j’étais super content. Fauve, je la connais ! Tout comme Emmanuel Moire qui a été son partenaire dans « Danse avec les stars » et je sais qu’elle est très appréciée des français. C’est une très belle danseuse, pleine de grâce. Si la production a pensé à Fauve pour mon tableau, c’est qu’ils souhaitaient vraiment que celui-ci soit mis en avant. Ils croyaient en moi et ils ont mis le maximum…
Et le mélange chant/danse, est-ce quelque chose qui vous attire ?
Je trouve que cela apporte beaucoup. Il y avait une symbiose entre nous, j’ai ressenti quelque chose de fort. On a discuté avant avec Fauve, et je voulais vraiment qu’il se passe quelque chose entre-nous. Je ne voulais pas qu’elle soit là pour danser uniquement, je souhaitais avoir avec elle des interactions pour que les gens comprennent que la chanson je la chante pour elle… C’était quelque chose d’important pour moi.
Vous seriez tenté de participer à « Danse avec les stars » avec la complicité de Fauve ?
Oui, je signe de suite, immédiatement (sourires). Surtout qu’elle est fabuleuse, elle est gentille. Je signe de suite pour être avec Fauve. Vraiment, c’est une personne très généreuse. La première fois qu’on s’est vus nous nous sommes pris dans les bras alors que l’on ne se connaissait pas.
Vous vous qualifiez comme quelqu’un de perfectionniste… pourquoi dites-vous que cela est un point faible pour vous ?
Je pense que parfois on se met des limites alors que l’on ne devrait pas. Etre perfectionniste c’est une qualité mais cela peut-être aussi un défaut. Il faut savoir aussi garder une certaine authenticité et d’ailleurs pour les auditions à l’aveugle la production m’avait conseillé, pour « puisque tu pars », de ne plus travailler la chanson pour conserver l’authenticité que je venais de donner lors des auditions avec la production. C’est une chanson que je n’avais plus chantée depuis des années et bien sûr j’ai été submergé par l’émotion lorsque je l’ai interprétée. Et ils souhaitaient que je garde cette émotion-là, que je n’essaie pas de faire quelque chose de parfait. Jusqu’à l’audition à l’aveugle qui était un mois plus tard, je ne l’ai plus répétée. Tout ça pour vous dire donc que la perfection est une qualité mais un défaut aussi !
Votre élimination du jeu a provoqué bon nombre de réactions sur le web par le biais de twits. Comment réagissez-vous face à tous ces messages ?
Cela me touche que les gens réagissent déjà ! Bien sûr, je suis déçu de mon élimination. Parce que je voulais faire la tournée (rires). Etre soutenu par les gens, cela fait extrêmement plaisir et les réactions me touchent énormément. J’ai quitté l’émission sur une belle note. Je remercie toutes celles et ceux qui me soutiennent mais c’est un jeu et après « The voice » il y a une suite… Le jeu s’arrête mais la vie continue. Si ça n’avait pas été ce samedi-là, cela aurait été le suivant… Malheureusement, sur la tournée cela m’aurait fait plaisir de rencontrer le public. Mais il y avait beaucoup de garçons. Il fallait une belle femme, la grâce, l’élégance…
Que ressent-on lorsque l'on reçoit autant de soutien d'un public qui, pour la plupart, vous a découvert sur les primes ?
J’ai réussi à toucher des gens grâce à ce que j’ai fait ou grâce à mon univers. Les gens qui prennent la peine de m’écrire des messages, d’être présents sur les réseaux sociaux n’ont, sans doute, pas que ça à faire et par tout ça je suis touché. Pour moi, c’est une victoire aussi d’avoir pu toucher les gens juste en chantant, et c’est ce que veux continuer à faire. Le retour du public est une très belle récompense !
Florent Pagny a décidé de vous évincer de la tournée « The voice », à ce moment-là, à quoi pensiez-vous, au moment du verdict ?
Pour être honnête, au moment du verdict, je connaissais l’issue. Je pense que cela s’est vu à ma réaction et je n’ai pas été surpris. Pour moi, c’était Nuno ou moi ! Quand Nuno a été sauvé par le public, je savais que je quittais l’émission. J’ai alors pensé qu’il me fallait profiter de ce dernier moment pour chanter avec le cœur, toucher une dernière fois le public dans cette émission-là.
Quels ont été les mots de Florent lorsqu'il est venu vous parler à l'oreille ?
Il m’a dit que j’étais un grand chanteur. Que j’étais libre de suite, que je pouvais prendre mon envol et réaliser immédiatement mes projets, contrairement à ceux qui feront la tournée. Ce sont ses propres mots. Il m’a dit que c’était pour mon bien, qu’il voulait que je sois libre pour profiter de suite de cette notoriété.
Garderez-vous un contact avec Florent Pagny après cette aventure ?
Je l’ai revu juste après l’émission. Il a pris la peine de venir me parler pour m’expliquer son choix. J’étais avec ma famille et cela m’a touché qu’il vienne me voir. Même si nous n’avons toujours pas trop bien compris sa stratégie, il m’a dit que j’allais avoir des contacts et que l’on se reverrait. Je pense qu’il espère que l’on se revoit.
Que retiendrez-vous de votre participation à The voice ?
Beaucoup d’amour du public, une très belle expérience. C’est une aventure qui va rester graver pendant des années car on ne vit pas ça plusieurs fois. Déjà, arrivé jusque-là, c’est énorme ! Même si il y a une défaite à la fin, c’est une petite défaite à côté de toutes les victoires qu’il y a eu au cours de l’émission. L’audition à l’aveugle, la battle, j’ai été sauvé une fois par le public, c’est juste énorme. Et c’est une petite défaite à côté de toutes celles-ci.
Vous avez été la doublure d’Adam dans la comédie musicale « Adam et Eve ». Quels sont vos liens aujourd’hui avec Pascal Obispo ou les autres membres de l’équipe artistique ?
J’ai gardé contact avec toute la troupe et l’on se voit régulièrement. Je vois Thierry Amiel très souvent. J’étais la seule doublure du spectacle donc nous sommes tous très proches les uns des autres car c’est une aventure que l’on a tous vécue ensemble. Avec Pascal Obispo aussi nous avons gardé contact, Il m’a un peu soutenu sur les réseaux sociaux. Il n’en a pas fait trop non plus par rapport à l’émission. Il m’a félicité plusieurs fois et a mis un message sur mon facebook lors du dernier prime.
Vous avez dévoilé récemment le titre « Megalo » sur votre site officiel que vous auto-produisez. Comment est né l’histoire de ce titre et pouvez-vous nous la présenter en quelques mots ?
C’est le premier titre de mon EP qui était en préparation avant ma participation à « The voice ». Il est presque fini. J’attends de pouvoir le sortir quand je serai libéré des contrats avec la production de « The voice ». « Megalo » est le titre qui représente le plus la couleur de l’EP. J’en ai écrit le texte et la musique. C’est un titre que j’affectionne beaucoup et que je voulais mettre en avant. Pour dire aussi que je suis auteur compositeur et non pas qu’interprète. Cela vous donne un avant-goût de ce qui arrive après et j’espère bientôt.
C’est une histoire vécue ?
On pourrait croire que l’histoire a été vécue avec une fille. Mais ce n’est pas parti de là. Le réalisateur a voulu mettre une fille pour raconter l’histoire mais c’est parti de rencontres que l’on peut faire en soirées mondaines à Paris. Les gens un peu mégalo que l’on peut fréquenter et qui nous saoulent au bout d’un moment. J’ai écrit ce texte, le lendemain d’une soirée où j’ai croisé des gens un peu trop sûrs d’eux et trop « moi je ».
Votre premier EP est en préparation. Avez-vous plus d’informations quant à la sortie de celui-ci ? Et le style musical que vous allez lui donner ?
Il sera dans la tonalité de variété pop, pas électro, ni techno. Les textes seront français. Il sera moderne, il y aura des titres comme “mégalo” mais aussi d’autres palettes pour faire découvrir mon univers. Comme c’est EP, je ne souhaite pas le cantonner dans un seul style, pour ne pas laisser penser que mon style est restreint. Et je souhaite plaire aussi à ceux qui m’ont suivi dans l’émission . La sortie se fera d’ici quelques mois car pour l’instant je suis bloqué avec le contrat qui me lie à l’émission. Mais pas avant la rentrée prochaine.
Quels sont donc vos projets dans les mois à venir, à court terme, des concerts ?
Des collaborations, peut-être, avec d’autres artistes, je ne peux pas en parler car il n’y a pas encore de confirmation. Il y aura des concerts, je vais profiter de l’émission pour aller à la rencontre des gens qui m’ont soutenu durant le programme. Il y a des concerts prévus en France. Il y a des dates déjà signées et d’autres en option mais c’est vraiment tout récent et je n’ai pas les dates en tête mais je ne manquerai pas de vous les donner…
Avez-vous été approché par une ou plusieurs maisons de disques ?
Les labels savent que nous sommes en contrat alors tous les candidats sélectionnés sont sous contrat avec Universal. Pour l’instant, ils savent que ce n’est pas nécessaire de nous contacter. Cela ne peut-être envisageable que quand nos contrats seront caducs.
Pensez-vous retenter « The Voice » pour la prochaine édition ? Comme d'autres candidats l'ont fait ?
Non, je pense que je suis allé trop loin pour retenter l’émission. J’ai tiré le meilleur du programme et tout ce que j’ai reçu a été positif et je vais essayer de continuer mon chemin…
Propos recueilllis le 8 mai 2013 par Anthony Klein